Lune de Miel
Après la LUNE de MIEL, que devient notre Amour ?
L’Amour est le sentiment le plus recherché. Le trouver, vouloir le garder, tout ça est bien normal. Mais quand il nous échappe, quand nous devenons impuissants à le retrouver, que faire ?
Les amis, avec qui l’on peut échanger sur nos difficultés, leur écoute, leurs éventuels bons conseils, ne permettront pas aux deux partenaires de comprendre et dépasser les raisons inconscientes des difficultés apparentes.
Faire le lien entre l’amour et l’inconscient humain est fondamental car il explique pourquoi l’amour est un sentiment à la fois fort et fragile.
Les amis, avec qui l’on peut échanger sur nos difficultés, leur écoute, leurs éventuels bons conseils, ne permettront pas aux deux partenaires de comprendre et dépasser les raisons inconscientes des difficultés apparentes.
Faire le lien entre l’amour et l’inconscient humain est fondamental car il explique pourquoi l’amour est un sentiment à la fois fort et fragile.
D’abord, la LUNE de MIEL que signifie t-elle psychologiquement ?
La puissance du sentiment amoureux pendant la lune de miel est considérablement renforcée par un mécanisme mutuel d’idéalisation de l’autre. L’amoureux et l’amoureuse ne voient que les traits positifs de son/sa partenaire. Cette distorsion de la réalité est appelée « un clivage idéalisant ». Les défauts sont éliminés fondamentalement de la perception de chacun. En même temps, ce clivage de l’autre est accompagné d’un clivage idéalisant de soi-même. Chacun se perçoit comme un amoureux idéal, digne de l’amour de l’autre. Ces mécanismes renforçant encore la passion amoureuse.
Mais ces clivages positifs rendent l’amour terriblement fragile car le moindre conflit ébranle l’édifice et génère des doutes chez chacun.
Des mécanismes physiologiques confirment cet aspect psychologique
Des études récentes en neurologie confirment le mécanisme du clivage idéalisant vécu dans la phase amoureuse. En effet les zones du cerveau qui servent à repérer le positif sont fortement activées alors que celles servant à analyser le négatif ou le danger sont inhibées.
En parallèle, des études en neurobiologie sur l’amour maternel montrent exactement les mêmes processus que dans la lune de miel. La seule différence, pour la mère, se joue sur la production d’ocytocine, l’hormone de l’attachement. La nature fait durer l’amour maternel en activant durablement ce mécanisme biologique. Malheureusement ce n’est pas le cas dans la passion amoureuse.
Il ne faut pas traduire par là que le sentiment amoureux serait factice ou illusoire. Non, le sentiment amoureux est la chose la plus délicieuse en soi. Ce sont les constructions mentales idéalisées de son partenaire et de soi même qui renforcent la passion et rendent inévitables les déceptions…
L’arrivée des déceptions…
Très souvent après la lune de miel, le couple vit une nouvelle phase : celle des déceptions. « Il ne réagissait pas comme cela avant… Elle était plus marrante il y a quelques mois. Nous prenions tant plaisir tous les 2 à faire l’amour, notre désir était si fort, si fréquent. Aujourd’hui c’est plus pareil, je n’ai plus le temps de lui accorder autant d’attention. ».
Dans le meilleur des cas, l’intimité familiale va remplacer l’intimité amoureuse du départ : éduquer les enfants, s’occuper de notre maison, notre jardin…
Les conjoints peuvent aussi s’orienter dans des directions différentes : le travail, la proximité avec les enfants, les amis, les activités de chacun. Ces investissements sont bien légitimes. La plupart font partie du projet familial. Mais Le manque de temps libre « pour nous 2 » va considérablement s’accroître. La sexualité va devenir moins fréquente ou plus « mécanique » au lieu d’être une source de joie.
Les attentes amoureuses n’étant plus comblées, les déceptions prennent leur place, entrainant des dévalorisations de l’autre et de soi plus ou moins exprimées. Le ressentiment, les reproches, la culpabilisation de l’autre ou de soi. La relation devient ambivalente et le partenaire cesse d’être l’être aimé(e) pour devenir à la fois l’ami et l’ennemi intime.
Pour s’en sortir : il faut avoir, tous les deux, la motivation pour oser demander de l’aide…
A la lecture de ces explications sur l’après lune de miel, vous pouvez penser que cette vision semble fataliste. Pourtant aucune relation n’y échappe. Rien d’alarmant en soi, mais avoir à l’esprit que ce processus peut se jouer entre vous à un moment de votre parcours de vie commune est un gage de durabilité. En effet, certains couples ont la capacité de traverser cet épisode de leur relation en arrivant à communiquer, s’écouter et se comprendre.
Pour d’autres cela est plus compliqué. La mésentente peut survenir, la perte de désir s’installer durablement, voire une ambiance conflictuelle se générer.
La puissance du sentiment amoureux pendant la lune de miel est considérablement renforcée par un mécanisme mutuel d’idéalisation de l’autre. L’amoureux et l’amoureuse ne voient que les traits positifs de son/sa partenaire. Cette distorsion de la réalité est appelée « un clivage idéalisant ». Les défauts sont éliminés fondamentalement de la perception de chacun. En même temps, ce clivage de l’autre est accompagné d’un clivage idéalisant de soi-même. Chacun se perçoit comme un amoureux idéal, digne de l’amour de l’autre. Ces mécanismes renforçant encore la passion amoureuse.
Mais ces clivages positifs rendent l’amour terriblement fragile car le moindre conflit ébranle l’édifice et génère des doutes chez chacun.
Des mécanismes physiologiques confirment cet aspect psychologique
Des études récentes en neurologie confirment le mécanisme du clivage idéalisant vécu dans la phase amoureuse. En effet les zones du cerveau qui servent à repérer le positif sont fortement activées alors que celles servant à analyser le négatif ou le danger sont inhibées.
En parallèle, des études en neurobiologie sur l’amour maternel montrent exactement les mêmes processus que dans la lune de miel. La seule différence, pour la mère, se joue sur la production d’ocytocine, l’hormone de l’attachement. La nature fait durer l’amour maternel en activant durablement ce mécanisme biologique. Malheureusement ce n’est pas le cas dans la passion amoureuse.
Il ne faut pas traduire par là que le sentiment amoureux serait factice ou illusoire. Non, le sentiment amoureux est la chose la plus délicieuse en soi. Ce sont les constructions mentales idéalisées de son partenaire et de soi même qui renforcent la passion et rendent inévitables les déceptions…
L’arrivée des déceptions…
Très souvent après la lune de miel, le couple vit une nouvelle phase : celle des déceptions. « Il ne réagissait pas comme cela avant… Elle était plus marrante il y a quelques mois. Nous prenions tant plaisir tous les 2 à faire l’amour, notre désir était si fort, si fréquent. Aujourd’hui c’est plus pareil, je n’ai plus le temps de lui accorder autant d’attention. ».
Dans le meilleur des cas, l’intimité familiale va remplacer l’intimité amoureuse du départ : éduquer les enfants, s’occuper de notre maison, notre jardin…
Les conjoints peuvent aussi s’orienter dans des directions différentes : le travail, la proximité avec les enfants, les amis, les activités de chacun. Ces investissements sont bien légitimes. La plupart font partie du projet familial. Mais Le manque de temps libre « pour nous 2 » va considérablement s’accroître. La sexualité va devenir moins fréquente ou plus « mécanique » au lieu d’être une source de joie.
Les attentes amoureuses n’étant plus comblées, les déceptions prennent leur place, entrainant des dévalorisations de l’autre et de soi plus ou moins exprimées. Le ressentiment, les reproches, la culpabilisation de l’autre ou de soi. La relation devient ambivalente et le partenaire cesse d’être l’être aimé(e) pour devenir à la fois l’ami et l’ennemi intime.
Pour s’en sortir : il faut avoir, tous les deux, la motivation pour oser demander de l’aide…
A la lecture de ces explications sur l’après lune de miel, vous pouvez penser que cette vision semble fataliste. Pourtant aucune relation n’y échappe. Rien d’alarmant en soi, mais avoir à l’esprit que ce processus peut se jouer entre vous à un moment de votre parcours de vie commune est un gage de durabilité. En effet, certains couples ont la capacité de traverser cet épisode de leur relation en arrivant à communiquer, s’écouter et se comprendre.
Pour d’autres cela est plus compliqué. La mésentente peut survenir, la perte de désir s’installer durablement, voire une ambiance conflictuelle se générer.
Si c’est le cas, n’attendez pas pour vous faire aider par un professionnel. Cela évitera que des rancœurs laissent des marques profondes dans votre relation alors que vous souhaitez vivre ensemble de nombreuses années.
Avec la possibilité de retrouver l’insouciance joueuse et amoureuse des débuts.
